MOI VIVANTE

Savez-vous que nous avons tous un point commun ?

Une petite idée ? Oui, exactement ! C’est bien cela : un jour ou l’autre nous mourrons, et ça, personne ne pourra y échapper. Un jour la terre continuera de tourner sans nous, et c’est ainsi.

Et puis sur la façon dont les choses se passeront après, dans l’autre monde, ça, nous n’en saurons jamais rien. La vie et la mort sont des énigmes que voulez-vous !

La mort nous interroge sur le sens de la vie, et la vie prend d’autant plus de valeur qu’elle nous échappe. Si vous aviez un seul et unique souhait à faire, aurait-il été celui de l’éternité?

En tout cas, c’est celui de Ferdinande Mouthe, 44 ans, immortelle, la narratrice principale de « Moi vivante » .

Ferdinande Mouthe, 44 ans, vivante.

Immortelle même ! Enfin… c’est ce qu’elle se plaît à croire. Pour conjurer le sort, elle collectionne depuis son plus jeune âge les avis de décès. « Lire la mort des autres, ça vous rappelle que vous êtes en vie. Et que mourir… ça n’arrive qu’aux autres ! »

En interprétant, dans un basculement incessant, différents personnages qui auront marqué son existence, la comédienne nous raconte l’histoire « auto-dérisoire » de Ferdinande Mouthe, qui résonne ici comme un hymne aux mortels que nous sommes, et nous parle de manière jubilatoire du sens de la vie.

« Moi vivante » est un spectacle qui parle de nous. De ce que nous sommes ou deviendrons, d’où nous venons et où nous allons, parce que qu’on ne naît pas de rien, et parce qu’on ne l’a pas choisi.